Assurance-chômage, ce qui va changer.

Assurance-chômage

Les changements à partir du 1 février 2023 pour l'assurance-chômage

Olivier Dussopt, ministre du travail a présenté la réforme de l’assurance-chômage. Les nouvelles règles d’indemnisation seront donc mises en vigueur à partir du 1er février.  

On vous l’explique ici.

La réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage

Les indemnisations ne se calculeront plus par rapport au jour travaillé à compter du 1er février 2023. En effet, le ministre du travail, Olivier Dussopt a modifié ce dispositif et la durée de vos allocations chômage dépendra de la situation du marché du travail. 

  • Si le taux de chômage est inférieur à 9 %, on sera en période dites “verte”. La durée de l’indemnisation baisse de 25 %. => Un demandeur d’emploi qui bénéficiait de 12 mois de droits auparavant ne sera plus couvert que durant neuf mois.  
  • Mais, si le taux de chômage est supérieur à 9 %, période dites “rouges”. C’est le système actuel qui s’appliquera => “1 jour travaillé, donc cotisé = 1 jour indemnisé”. 

La mise en place de cette réforme chômage a donc pour but de diminuer les refus de postes. Par conséquent avec cette réforme il ne sera plus possible de percevoir des allocations après deux refus de CDI et seulement un pour un CDD.  

Il ne sera plus possible également d’avoir le droit à des allocations après un abandon de poste. Ce qui n’était pour l’instant le cas que pour les démissions. A l’exception d’une démission liée à un projet de reconversion professionnelle.

Assurance-chômage

Assurance-chômage, pour qui ?

Cette réforme concerne l’ensemble des demandeurs d’emplois qui s’inscriront au chômage à partir du 1er février 2023. 

En effet, seuls les intermittents du spectacle, les dockers, marins-pêcheurs, les inscrits ultramarins et les expatriés ne seront donc pas concernés.  

Quels impacts concrètement ?

En conclusion, cette décision de durcir l’assurance-chômage a pour but de réduire les difficultés de recrutement des entreprises qui comptent 376.000 emplois vacants pour 2,3 millions de chômeurs.  

De plus, cette réforme sera accompagnée de la création de services de validation des acquis publiques. Actuellement elles sont toutes privées. Cela accompagnera les désirs d’évolutions professionnelles de chacun. 

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